1. |
Incandescente
02:17
|
|||
Quand le sel s’évapore
et l’eau devient incandescente
C’est elle qui jamais ne dort
C’est la braise sous les cendres
quand l’ombre voudrait se répandre
Sur les corps
Et que le feu l’emporte
C’est la rivière sous le lit du monde
Regarde c’est elle qui fait bouger tes hanches
La nuit, sous ta robe blanche
C’est elle qui veille en silence
Quand l’orage au-dessus de la tour
déferle jusqu’au petit jour
L’eau s’efface mais la tour a tremblé
Alors à l’heure où nous nous sommes noyées
quand l’autre aura tout avalé
la pluie cessera de couler
Regarde c’est elle qui fait bouger tes hanches
La nuit, sous ta robe blanche
Regarde c’est elle qui te sort de l’hiver
Regarde, elle vit dans les poèmes
Quand la pluie tombe et le corps freine
Et le cœur freine
|
||||
2. |
Comme la fin du monde
03:36
|
|||
Tu vois derrière la lune
Le sable rouille, on voit du rouge
Qui coule sur l’écume
Tu dors mais moi je veille
Et dans ton souffle,
J’entends
Les milles légendes de la mer
Tu me regardes, et moi je me demande
Si ton visage, si c’est moi qui l’invente
Tu me regardes et sous mon ventre blanc
Comme la fin du monde
Et tu t’éveilles et je m’endors
Pour sembler belle
Je fais le mort
Tu me regardes, et moi je me demande
Si ton visage, si c’est moi qui l’invente
Tu me regardes et sous mon ventre blanc
Comme la fin du monde
Si je retrouve mes couleurs
C’est ton odeur qui me revient, qui me retient,
Tu me coules, tu t’écroules et restes si serein
Mais moi j’ai peur de n’être que l’ombre d’une fleur,
Que la moitié d’un cœur
Comme la fin du monde
|
||||
3. |
Avril Exil
03:13
|
|||
J’emprunte mes nuits
À mon sommeil,
Je veille, j’avise
De mon île solitaire
Combien de nuits
Faudra-t-il
Pour retrouver mes mots ?
Je rêve à toi ici
Depuis mon île aux oiseaux,
Ta place vide
N’en finit pas
De consumer ma peau
Je ne sais pas pourquoi l’exil
Si j’y viens naître
Ou bien mourir ?
Cet avril n’en finit pas
De consumer ma peau
Amour, le temps me berce
Que ta rive semble loin
J’ai quitté l’île au matin clair
J’ai regardé partir le train
|
||||
4. |
Éteins la mer
03:00
|
|||
Le froid sur ton visage
Est-ce les siècles de silence
Ah je sais que naître femme
Ça se découd ça se repense
Mais rien ne s’oppose à toi
J’avais le cœur dans l’invisible
Tu avais mangé le soleil
Et maintenant que le ciel est vide
Est-ce le chagrin qui le révèle ?
Mais rien de ne le repose, vraiment
Rien, rien ne me repose
Là devant moi s’étend la mer
Elle est sans fin cette amertume
Peut être qu’elle me tue
Mais si j’éteins la mer,
Si le vent tourne
Si je n’ai plus peur
Si je n’ai plus peur
Du froid sur ton visage
Et des siècles de silence
Rien ne t’efface
Jamais rien ne t’efface
Jamais rien ne t’efface
Mais je ne suis plus
Tes traces
|
||||
5. |
Mid Summer
04:36
|
|||
Qu’on me donne la nuit
Pour retrouver le sol
J’oublierai mes racines
Si tu meurs à mon corps
L’été au loin s’enfonce
Je l’entends qui raisonne
Et le soleil immense
Plus rien ne l’étonne
Qu’on me laisse être ici,
L’animal et l’éther
Qu’on me laisse une nuit
Dans les bras la mer
Qu’on me laisse être ici,
L’animal et l’éther
Qu’on me laisse être ici,
Car il faut bien s’y faire
|
||||
6. |
Black Hole
03:50
|
|||
Don’t you dare looking at me
Waiting in the room
Don’t you dare sending for me
And blame it on the moon
There’s a picture that all of us can see
There’s a black hole under my feet
Well I’m in the mood for something wild and overseas
And I won’t make a move,
but is there something left to weep?
There’s a sadness that all of us can see
There’s a thread tied to my feet
Baby you shut the door
And you locked the room away
How come you let me go day after day
With a bullet in your head?
And I can always try to tame my brain
But my heart is getting tired
Seeking something that has been left
For the both of us to find
And you fall into oblivion
That is the mystery of time
But I’m still in the mood
For something wild and overseas
There was a darkness that both of us could feel
There was a darkness that both of us could feel
There was a black hole underneath
|
||||
7. |
||||
Au bout de l’île
La mer commence
Sous les toits
Des lampes dansent
Dans la maison,
un passé recommence
On parle d’amour, on parle d’amour
On parle d’amour
Et quelque chose se dessine
Dans la forme de l’eau
Dans le son, le sol, les oiseaux
Derriere le bleu des portes
Il y a l’écho des corps
Marianne ici raisonne
La mère s’endort
On parle d’amour
On parle d’amour
On parle d’amour
Et quelque chose se dessine
Dans la forme de l’eau
Dans le son, le sol, les oiseaux
Dans la maison des filles
Les aurores s’électrisent
|
||||
8. |
(Not So) Sad Love Song
03:04
|
|||
On trouvera un endroit comme nous
On se fera un abri, un igloo
Loin du gris de nos villes
Loin de tout
Ah je sais qu’on ne sait pas ce que dira demain
Que personne ne peut lire dans le creux nos mains
Qu’on n’en décide pas et qu’on n’y peut rien
Mais toi tu me dis qu’aujourd’hui
Qu’on est bien
On vivra près de l’eau
On vivra simplement
Dans un jardin sans roses tu m’apprendras comment
M’ouvrir enfin
Quand revient le printemps
On s’aimera sans peurs et sans chaines
Et le temps défiera nos corps
Mais je chanterai pour toi, pour que tu te souviennes
Prévert
et Les Feuilles Mortes
Ah je sais que peut être, nos adieux c’est demain
Que personne ne peut lire dans le creux nos mains
Qu’on n’en décide pas et qu’on y peut rien
Et toi tu me dis qu’il faut vivre aujourd’hui,
tant qu’on est bien
|
||||
9. |
Le goût de l'orge
02:55
|
|||
Il est une ville sans lumière
Quand sur elle vient l’automne
On ne croise plus personne
à l’autre bout de la mer
Là-bas
Dans la nuit comme au matin
Les hommes autour de la table
Se fabriquent des chagrins
Pour chanter, le bruit des vagues
Près de l’eau, dans l’ombre
On sentait le goût de l’orge sur nos lèvres
Si nos cœurs cassent et les pierres tombent
La brume nous ramène
Là-bas
N’est plus l’ombre d’une épave
Où les couronnes qui se brisent
Mais les princes de nulle part
C’était de l’or sur ma rive
Près de l’eau, dans l’ombre
On sentait le goût de l’orge sur nos lèvres
Si nos cœurs cassent et les pierres tombent
La brume nous ramène
Dis-moi
Que tout au bout de l’errance
On revient à notre terre
Et que la nuit et le silence
Se retrouvent dans la mer
Près de l’eau, dans l’ombre
On sentait le goût de l’orge sur nos lèvres
Si nos cœurs cassent et les pierres tombent
La brume nous ramène
|
||||
10. |
Le sable normand
03:16
|
|||
Sur la dune,
Les heures tranquilles
Passent sans faire de bruit
Tout semble calme
Loin du rivage :
La Normandie
Et sans nuages
Comme le ciel
Parait immense et sans secrets
Ce matin-là
Dans tes yeux clairs
Brillait l’été
C’était la Manche
Et moi j’aimais
Comment le sel emmêlait tes cheveux
Et la couleur du sable normand
J’ai cru qu’en moi
Le vent tournait
Comme changent les marées
Et que l’orage
Derrière la mer
était passé
C’était la Manche
Et moi j’aimais
Comment le sel emmêlait tes cheveux
Et la couleur du sable normand
La mer,
Revoir la mer
Avec toi
simplement voir la mer
Ce matin-là on le savait
on s’oubliait
Mais ce dimanche
Moi j’aimais
Comment le sel emmêlait tes cheveux
Et la couleur du sable normand
Mais moi j’aimais
Comment le sel emmêlait tes cheveux
et la couleur du sable normand
|
||||
11. |
Allez chagrin
03:07
|
|||
Allez, chagrin,
Si l’on se dit chagrin
Que tu me lâches la main
Je lâche ta main
Allez, chagrin,
Il n’y a plus personne chagrin
Il n’y plus que toi et moi chagrin
Pour empêcher la lumière
Allez, chagrin,
Et si tu veux bien chagrin,
Tu me lâches la main
et je lâche ta main
Allez, tu viens
J’ai vu par la fenêtre au loin
Attendre le soleil chagrin
Si tu me lâche la main
Je lâche ta main
|
Lonny Paris, France
Elle ramène dans ses voyages au Canada quelques mystères d’une épure Folk universelle. Car si elle semble si limpide, la musique de Lonny recèle des articulations secrètes et des détours vers d’autres horizons : une Folk progressive entre Cat Power, Yves Simon et Joni Mitchell ... more
Streaming and Download help
If you like Lonny, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp